Mon ton, c’est la bonne humeur

Télé Star magazine

Alexandra Bronkers

« Mon ton, c’est la bonne humeur »

Vent de révolution à « Surprise sur prise ». L’émission débarque sur TF1 avec, à la barre, une nouvelle animatrice : Alexandra Bronkers, pour qui cette proposition fut une véritable… surprise. L’occasion pour la blonde Belge de faire le point sur son métier et ses envies.

Divertissement

TF1 20.55 SAMEDI

Surprise sur prise

Télé Star : Comment vous êtes-vous retrouvée sur cette émission ?

ALEXANDRA BRONKERS : Je ne m’y attendais pas du tout. En juin, j’ai eu un rendez-vous chez Etienne Mougeotte, je pensais que c’était pour parler de mon année qui s’était plutôt bien passée. Lorsqu’il m’a proposé « Surprise sur prise », je suis restée bouche bée. Je n’étais même pas au courant que TF1 reprenait l’émission. J’ai bien sûr accepté tout de suite…

Que comptez-vous y apporter ?

Je suis fan de l’émission depuis sa création il y a dix ans, et j’ai remarqué qu’on retenait avant tout les gags, mais jamais la présentation. Les plateaux de « Surprise… » étaient assez décousus. On a fait un gros effort sur le décor, qui est démentiel, et nous allons glisser des « pastilles » de deux à trois minutes dans l’émission : des séquences pendant lesquelles le caméraman me suit en coulisses pour montrer au public l’envers du décor. Quand à ma touche personnelle, ce sera ma nature tout simplement : sur l’émission, on est souriant et on ne se prend pas la tête. Mon ton, c’est la bonne humeur.

Que pensez-vous des autres émissions de caméra cachée ?

J’ai vu une fois « Les Piégeurs », sur M6, et j’ai trouvé ça très sympa, cette idée de mettre en vedette des gens de la vie de tous les jours. En Belgique, j’étais une inconditionnelle de « Zigorama », l’émission de Monsieur Zigo.

La Belgique, y retournez-vous souvent ?

J’essaie d’y aller toutes les quatre ou cinq semaines. Quand je ne peux pas, c’est ma famille qui vient me voir. J’y suis très attachée.

Et « Célébrités » dans tout ça ?

Je continue !

Quel bilan tirez-vous aujourd’hui de votre jeune carrière ? Avez-vous déjà connu des expériences malheureuses ?

Toutes mes expériences ont été, non pas malheureuses, mais dures. En général, mes débuts d’émissions, pendant quatre à cinq mois environ, sont toujours difficiles. Mais en fait, je souffre surtout lorsque je ne travaille pas. J’ai particulièrement été malheureuse, il y a deux ans lorsque, après l’arrêt de « La chanson trésor » sur TF1 avec C. Jérôme, je suis restée presque sept mois sans travailler. Ça ne m’était jamais arrivé.

Votre vie personnelle a-t-elle pâti de votre ardeur au travail ?

Pas vraiment, j’ai quelqu’un dans ma vie depuis un an et ça marche bien. J’essaie d’être avec lui un maximum de week-ends ou une soirée dans la semaine. Nous sommes partis en vacances quinze jours aux Etats-Unis et cela s’est très bien passé. Il ne travaille pas à la télé et c’est très important pour moi. Je n’ai aucune envie de rentrer chez moi le soir et de parler encore de télévision.

Pourriez-vous faire autre chose que de la télé ?

Je me pose souvent la question. Le commerce en général m’intéresse, mais il est vrai que je suis surtout tentée par la création. Je dessine beaucoup et je me verrais bien exercer mon talent sur des lignes de vêtements ou d’assiettes. A une époque, je me dessinais moi-même des bijoux fantaisie.

Et à la télé, avez-vous un projet rêvé en particulier ?

Oui, mais ça ne marcherait pas ! Sur France 2, j’avais une émission (« Les nuits musicales », ndrl) qui était diffusée de 1 heure à 4 heures du matin. On ne devait être regardés que par les insomniaques ! Il y avait trois parties : talk-show, chanson, cinéma. Mon rêve serait de refaire une émission similaire mais plus cinéphile, avec un peu plus de moyens. Mais il paraît que les émissions de cinéma à la télé, ça n’intéresse plus personne…

PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE G.

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