Alexandra Bronkers nous ouvre sa maison

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Alexandra Bronkers nous ouvre sa maison

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Une célébrité à Neuilly

Alexandra Bronkers

Deux lundis par mois, à 22h30, Alexandra anime « Célébrités », l’émission people de TF1. Belge, riche et célèbre, elle a ouvert son duplex de Neuilly à Virginie Ledoux, sa proche collaboratrice. Etat des lieux.

Reportage Virginie Ledoux        Photos C. Dolfi-Michels

Alexandra, je travaille avec elle depuis septembre dernier. A force de la côtoyer chaque jour dans les couloirs de TF1, nous sommes devenues proches, entre deux crises de réunionite aiguë, ou entre ses cours d’anglais et ses séances de gym intensive. Alexandra adore courir. Une des raisons qui lui ont fait choisir ce superbe duplex en face du bois de Boulogne, à Neuilly…

Le taxi qui m’emmène chez elle longe le bois et me dépose devant un immeuble cossu. Aujourd’hui, Alexandra habite dans les quartiers chics. Finies les galères, les pubs mal payées, le mannequinat à la petite semaine. La Belge montée, il y a dix ans, « à la capitale », a pris du galon. Depuis ses débuts à la télé française, en « Naguette» (au côté de Nagui, donc) ou en invitée de charme d’Arthur, la belle blonde aux yeux noisette a gagné son titre d’animatrice à part entière.

« Quand j’avais 17 ans, je disais souvent à ma mère que je voulais devenir une vedette, comme Sheila ou les Big Dévotion. Vedette de quoi ? Je n’en avais pas la moindre idée… J’adorais chanter et danser sur du disco. Et puis, peu à peu, je n’ai plus eu qu’une idée en tête : faire de la télé. Ça devenait insupportable tellement ça m’obsédait… » Du coup, bye-bye son Waremme natal, direction Cannes, puis Paris. Aujourd’hui, à 28 ans, Alexandra s’est posée et a mûri. « Je sors beaucoup moins qu’à l’époque où j’ai débarqué à Paris. C’était de la folie, en boîte, chez des potes, partout… Mais ça ne me manque pas, je suis passée à autre chose, et puis, à Paris, la vie nocturne est en perte de vitesse. A Bruxelles ou à Anvers, les gens qui sortent savent mieux faire la fête. Mais ça tombe bien, j’ai plutôt des envies de cocooning… » Cette envie de cocooning, je la comprends quand elle m’ouvre la porte de son duplex bourré de charme. « Viens, je vais te montrer la pièce que je préfère… » Je la suis. Nous montons un petit escalier très design qui mène à sa terrasse. En arrière plan se découpent les buildings de La Défense, Manhattan de Paris. Les chaises longues, la table basse et les sièges en teck huilé nous tendent les bras.

« Je suis une fille du nord, mais je crois que je ne me suis jamais vraiment plue en Belgique. Sans doute à cause de ce plafond de nuages bas et de ces mornes plaines que chantait Brel. A Waremme, il n’y avait absolument rien à faire. Là-bas, les gens tournent en rond ou tuent le temps en jouant aux cartes dans les cafés. On ne sortait que le samedi soir, mais là, c’était la fête, la vraie. On buvait non stop et on dansait jusqu’au bout de la nuit. Les Belges ont la fête dans le sang. Ils mettent le feu. En France, on se fout de leur gueule, parce qu’ils ne se la jouent pas. Moi, aujourd’hui, on me cire les pompes parce que je fais de la télé, ce qui n’était pas le cas quand j’étais la petite Belge qui débarque dans le « grand » Paris. Tu sais, ma famille vit toujours là-bas et elle me manque beaucoup… »

Le quart d’heure nostalgie terminé, nous profitons de la terrasse. Alexandra sourit.

« Tu n’as pas idée comme c’est agréable de se prélasser ici dès que les beaux jours arrivent. J’ai besoin du soleil pour m’épanouir, comme une fleur. » Le regard de cette fille solaire s’assombrit. « Paris, à part pour le boulot, je ne vois pas pourquoi j’y reste. La pollution, la circulation sont démentes. La ville est belle, mais le prix à payer pour y vivre convenablement est trop lourd. J’aimerais habiter dans le sud, les loyers sont moins chers et tu as le soleil et la montagne… Les Etats-Unis aussi m’attirent, surtout la Californie et la Floride. A cause, toujours, du soleil et des gens. Là-bas, personne ne te calcule. Si tu parles à quelqu’un, il ne va pas s’imaginer que tu le dragues ou que tu vas lui piquer son portefeuille…»

Après cette séquence « je refais le monde », nous descendons au salon. « C’est une pièce que j’aime particulièrement, parce qu’elle est plus spacieuse que les autres et qu’elle me rappelle la grande maison en ville, avec jardin, de mes parents, qui étaient agents immobiliers en Belgique. A Paris, tu as un cent mètres carrés, t’es contente ! »

Côté mobilier, cette folle du design est pointilleuse sur le choix des canapés. Et si la cuisine n’est pas son fort, à part les pâtes et les salades, cette gourmande adore inviter ses potes à dîner chez elle. Et le canapé, c’est la récompense après être resté à table, sur des chaises un peu trop straight pour elle. « Le canapé, c’est le moment après le dessert où tout le monde se lâche. Les copains commencent à sortir les grosses vannes, ils ont les pieds sur la table et on met la musique à fond. » Pour Alexandra, le jour, quand elle ne travaille pas, canapé rime avec farniente. Au programme de cette activité féroce, les mots fléchés qu’elle perfectionne dans le salon, sur la terrasse ou dans son bain, ou la lecture, plus âpre, de « La psychopathologie de l’échec » ou du « Livre du bonheur ». « Je lis un chapitre par jour. Même si ce sont des choses que l’on sait, que l’on sent, ça ne fait pas de mal de les lire noir sur blanc, ça permet de relativiser, de structurer son inconscient. »

La salle de bain d’Alexandra est une tour de contrôle d’où elle peut absolument tout faire, tout organiser. « C’est le seul endroit de ma maison que je ne partage, généralement, avec personne. C’est un lieu d’intimité très pure. Ici, je me maquille, je me masse, dans une ambiance, un décor, une mise en scène que je veux très féminine, très glamour… »

Glamour, telle est l’image qu’elle veut donner à l’antenne quand elle présente «Célébrités», ou quand elle sort le grand jeu lors d’un dîner chez elle.

« Je raffole des années 50, et j’ai une collection incroyable de robes longues, fendues, de cette époque. J’ai tout chiné alors que je n’avais pas un sou en poche; j’étais capable de claquer toutes mes économies pour une belle robe du soir. » En fait, la reine glamour de l’audimat est une belle fille toute naturelle. Ceux qui travaillent avec elle et qui la croisent chaque jour dans les couloirs de TF1 la connaissent sous son vrai jour.

« D’abord, je suis un peu paresseuse. Je ne vais pas passer trois heures à me pomponner chaque matin. En plus, je ne suis pas du matin… Mon plein potentiel, je l’atteins entre 17 heures et minuit. En ce moment, je suis obligée de me lever à huit heures du matin, et il me faut au moins trois heures pour arriver à mettre le turbo. »

Le calme est total sur le duplex de Neuilly. Tout est trop beau ici. « Peut-être, mais il n’y a pas de dressing room. Moi qui suis une grande collectionneuse de vêtements et de chaussures… » Pour le reste, visiblement, tout baigne. Verres, assiettes, couverts et autres arts de la table ont une place de choix chez elle. Comme les tableaux, qu’elle préfère contemporains, avec un côté bande dessinée et des couleurs évidemment très chaudes. Un appartement de rêve, un physique de rêve, un métier de rêve, quelle place reste-t-il pour d’autres rêves dans sa vie ?

« Je rêve d’une maison léchée par les vagues de l’océan. Les murs sont pastel, il y a du marbre blanc et des parquets de bois noble. J’ai bien sûr un rêve beaucoup moins matérialiste, celui de toute femme : me marier et avoir des enfants. Réussir ma vie privée est plus important pour moi que ma carrière. Bien sûr, je voudrais me perfectionner à la télé, parce que, faire de l’audience demeure, à chaque émission, le vrai challenge. Mais, si un producteur de cinéma m’offrait un joli second rôle, ce serait la cerise sur le gâteau. »

En attendant, Alexandra hante les salles de cinéma trois fois par semaine. Quand elle ne dévore pas les cassettes vidéo de grands films qui sortent. Allongée sur son canapé. Naturellement. STAR-DECO

Sur ces photos, Alexandra est habillée par Plein Sud.

« Pollution, bouchons, à Paris, la vie est démente. Et ici, si tu parles à quelqu’un, il s’imagine que tu le dragues »

« La salle de bains est ma pièce préférée. Un endroit intime que je ne partage avec personne. En général… »

« Je préfère faire la fête chez moi qu’en boîte de nuit. En Belgique, on boit et on danse toute la nuit »

« MES BONS PLANS »

•  Déco: pour chiner, les puces de Saint-Ouen (porte de Saint-Ouen, Paris 18e), Kitchen Bazaar pour les ustensiles (11, avenue du Maine, Paris 15e) ; Conran Shop, pour le mobilier (117, rue du Bac Paris 7e) ; et, pour les arts de la table, Sophie Ville-pjgue (Au Bon Marché, 22, rue de Sèvres Paris 7e).

•  Restos: le Cherche-Midi, ambiance cinéma (22, rue du Cherche-Midi Paris 6e) ; le Café Marlv, pour la vue sur la pyramide du Louvre (cours Napoléon, 93, rue de Rivoli Paris 1er) ; et le salon de thé Mariage Frères, très cosy (13, rue des Grands Augustins Paris 6e).

• Vêtements: classe et simple, Plein Sud (17, rue du Cygne Paris 7e).

WHO’S WHO

–       Alexandra est née à Waremme, en Belgique. A 17 ans, après le bac, elle entre dans une école d’arts.

–        Sa première chance à la télé, c’est Nagui qui la lui donne. Elle est

–       « Naguette » dans « N’oubliez pas votre brosse à dents », sur France 2, de septembre 1994 à juin 1995.

–       En 1996, elle arrive sur TTF1. L’été, elle anime « La chanson trésor ». Puis, elle participe à « La fureur » d’Arthur.

–       Elle anime « Célébrités », sur TF1, deux lundis par mois à 22h30 depuis septembre 97. Vous êtes 2 600 000 à la regarder.

–       Elle pratique la danse, la plongée, la planche à voile, le ski nautique, l’équitation.

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