Alexandra Bronkers, la Belge qui monte à Paris

DH

Télévision

Samedi 10 et dimanche 11 janvier 1998

Alexandra Bronkers, la Belge qui monte à Paris

Drôle de jeu, TF1, 20h50

L’ex-Naguette est aujourd’hui titulaire de l’émission Célébrités

BRUXELLES

A l’âge de six ans, Alexandra rêvait de « devenir vedette », les paillettes du petit écran plein les yeux. Une ambition tenace, puisque, à dix-sept ans, la jeune fille quittait son Waremme natal pour étudier les arts dans le sud de la France. Mais tous les chemins cathodiques mènent à Paris… Où la blonde de 28 ans a su dépasser les rôles décoratif de Naguette et festif de reine du karaoké dans les Fureurs d’Arthur, pour présenter un magazine de fin de soirée (un lundi sur deux) sur TF1 : Célébrités. Rencontre.

« Je voulais une école complète où l’on pouvait apprendre le théâtre, la danse, la comédie musicale et le chant. Je l’ai trouvée à Cannes. Puis, je suis montée à Paris pour prendre des cours plus pointus. Je ne savais pas comment approcher le média télé. Donc j’ai commencé par faire du mannequinat : il fallait bien se nourrir et payer son loyer. La télé est venue il y a trois ans et demi, par un casting que j’ai fait chez Nagui, pour N’oubliez pas votre brosse à dents. Je n’y suis pas restée longtemps, environ huit mois, mais cela a marqué les gens parce que c’était une émission qui était beaucoup regardée. »

Puis on vous a donné votre chance comme animatrice…

« Après l’émission de Nagui, j’ai commencé à faire Les nuits musicales de France 2. Là, évidemment, ce n’était pas regardé du tout, puisque cela passait à une heure du matin. Mais c’est là que j’ai fait mes premières armes d’animatrice. Quant au contact avec le public, je l’ai eu un peu après avec La chanson trésor, l’access prime time de TF1 l’été 1996, que je présentais avec C Jérôme, sur les plages de France. »

Comment se déroule la préparation de l’émission Célébrités ?

« On est à peu près vingt dans l’équipe, dont dix journalistes. Je me suis battue pour que cette émission ne soit pas voyeuriste. Et si quelqu’un propose ce type de sujet, pour moi, c’est no way ! Mais pour le reste, je suis tout à fait ouverte. Et l’équipe aussi, dont Stéphane Bern et Henry-Jean Servat. De toutes les stars que l’on reçoit, en studio ou en reportage, on ne montre que des images qu’elles ont eu envie de

donner ! A aucun moment, on n’a racheté des images volées. Je suis contre cette façon de faire. »

La méchanceté à la télé…

Quel regard portez-vous sur le monde du show-business, que vous êtes amenée à côtoyer ?

« Celui de la télé, je le trouve très dur, décevant, avec beaucoup de méchanceté. Par contre, les artistes que j’ai reçus, ils m’ont tous épatée, soit par leur gentillesse, soit par leur sens de l’humour, soit par leur simplicité. Je n’ai encore jamais eu affaire à de mauvaises têtes… »

Des arts comme la chanson ou le cinéma ne vous tentent plus ?

« D’ici à six mois, si un producteur pouvait penser à moi et me donner un second rôle ou un très bon troisième rôle, j’aimerais vraiment ! Et si possible pour jouer un personnage de meurtrière psychopathe ! Comme dans L’été meurtrier ou Basic Instinct, mais sans le côté érotique… J’aimerais aussi beaucoup faire de la radio. C’est un média extraordinaire : on peut avoir la grippe et personne ne le voit ! Mais il faut d’abord apprendre, petit à petit. »

Vous gardez des contacts réguliers avec la Belgique ?

« Je suis revenue au nouvel an chez mes parents, et le mois d’avant aussi. J’ai besoin de ma famille, surtout de ma grand-mère, qui me suit assidûment. Dans la région, il y a quelques personnes qui sont devenues parasitaires, qui se sont d’un coup révélées grandes

amies ! Les vrais amis, je les ai gardés. Quand quelqu’un vous aime depuis le début, que vous fassiez de bonnes ou de mauvaises choses, cela ne change rien à la relation. »

Propos recueillis par Isabelle Blandiaux

Alexandra Bronkers (qui sera sur le plateau de l’émission Balle au centre diffusée sur RTL-TVI, jeudi prochain) fera sans doute partie de la prochaine émission d’Arthur sur TF1, en access prime time. (B. DEMOULIN)

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