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Alexandra Bronkers, sirène des plages !

TOUS LES JOURS AVEC C. JEROME, ELLE FAIT CHANTER LA FRANCE

Tous les jours, dons « La chanson trésor » à 19.20, sur TF1, qu’elle coanime avec C. Jérôme, Alexandra Bronkers fait chanter des candidats amateurs sur les plages. Quinze rendez-vous différents ont été fixés pendant les deux mois de l’été. L’occasion de découvrir la France, qu’elle connaissait mal, et de faire apprécier sa spontanéité et son bel enthousiasme au quotidien.

Il était une foâââ…

Rien ne prédestinait cette jolie Belge, née dans un petit village entre Liège et Bruxelles, à devenir celle qui fait chanter la France, si ce n’est un désir profond de faire de la télévision. « Toute petite, raconte-t-elle, je savais que j’étais prédestinée à un métier artistique, mais mes parents ne voulaient entendre parler de rien tant que je n’avais pas terminé mes études. » A dix-sept ans sonnés, et l’équivalent de son bac en poche, Alexandra part pour Cannes, dans une école d’arts tenue par une Américaine. Avec la bénédiction de Papa-Maman. « J’y ai appris à danser, à chanter et aussi à jouer la comédie. Nous avions un emploi du temps très chargé avec six heures de danse par jour, et tous les soirs je rentrais exténuée dans la petite chambre de bonne que j’habitais. »

Après un an et demi de travail sans relâche, Alexandra décide de monter à Paris, et puisqu’il faut bien vivre, devient mannequin. « Je n’aimais pas beaucoup ce milieu. Seules les pubs m’amusaient. » Vanter la qualité d’un certain pain grillé ou d’une soupe lui semblait plus enrichissant que de défiler pour le prêt-à-porter.

A vingt-trois ans, elle décide de changer de voie, se procure l’annuaire des producteurs, envoie plus de 150 lettres, se présente à quelques castings… Mais elle accumule les refus, de M6 pour différentes émissions musicales, de TF1 pour présenter une rubrique, et lasse de jongler avec les désillusions, elle décide de rentrer en Belgique. C’était sans compter sur la chance et trois rencontres…

« Mes trois rencontres » 

Première rencontre : Nagui

« Je suis allée à ce dernier casting en rentrant d’un cours de gym. Je n’étais ni maquillée ni pomponnée. Ça a tout de suite marché entre Nagui et moi, et il m’a engagée pour être l’une de ses deux Naguettes. J’étais folle de joie. Toute ma vie je me souviendrai de l’excitation de la première de « La brosse à dents », le trac de chacun, l’ambiance, etc. L’émission était bourrée de gags, nous faisions des pastiches de potiches d’émissions… »

Deuxième rencontre : Frédéric Ferrer

France 2 lui propose d’animer avec lui six heures d’antenne hebdomadaires : « Les nuits musicales ». « On travaillait comme des fous, douze à treize heures par jour, mais c’était formidable. Je parlais de cinéma, de musique, de sports de glisse. Là, j’ai beaucoup appris. »

Troisième rencontre : C. Jérôme

A ses côtés, grâce à Philippe Thuiller, elle fait chanter sur les plages, les candidats de « La chanson trésor ». Travailler en extérieur, dans les conditions du direct, devoir improviser à chaque instant… j’ai eu l’impression de mettre en pratique tout ce que j’avais appris ces deux dernières années… D’ailleurs, pour saisir l’ambiance, il suffit de regarder le bêtisier surprise, qui sera diffusé le 30 août. »

Un cœur à prendre

Après quelques jours de repos bien mérités dans le sud de la Turquie avec trois amies (elle adore ces moments privilégiés, entre filles, où l’on parle pendant des heures pour ne rien dire…), Alexandra compte regagner ses pénates parisiennes pour préparer sa rentrée. « Il n’y a rien de précis pour le moment, j’ai quelques projets, c’est tout. J’aimerais animer un magazine de cinéma ou de musique, si quelqu’un pouvait m’entendre ! ». A long terme, après quelques années de télévision, elle aimerait jouer la comédie pour le cinéma : « Je me verrais plutôt dans une comédie. » En attendant que l’avenir se précise, elle tient compte de l’avis de ses parents et surtout de sa grand-mère, Marie, qu’elle adore. Côté cœur, c’est le calme plat. Alexandra le déplore, mais comme elle le dit si bien : « Chaque chose en son temps. Pour le moment, place au travail. »

Christine Watson

Le 30 août, pour sa dernière émission et à l’occasion de l’ouverture du Festival du film américain à Deauville, Alexandra se prend pour Marilyn…